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I la maison d’un artiste qui tenait les pierres en horreur fatiguait trop ma sœur qui était venue par erreur l’escalier portait un bois cruel laid froid il coupa son seul palier et l’envoya bouler c’est pourquoi l’escalier tenait les pierres par erreur sentez la peur courbez le dos erreur erreur sautez de haut II la maison d’un artiste qui n’était ni fou ni lâche et aimait une sophiste qui n’était ni folle ni lâche mais un troisième c’est navrant pensait autrement et dans une crise hurla son ressentiment fermant sur eux son emprise ni artiste ni sophiste n’étaient plus ni fous ni lâche sentez la rancœur courbez l’échine horreur horreur sautez de la colline |
III
la chanson d’un humaniste qui sentait les pierres comme horreur qui était donc anarchiste comme tous les amis de ma sœur un sergent portait des gants il cassa vite sa cravate mis des gants en astrakan et chanta une sonate c’est touchant les acteurs ne tenaient plus les pierres en horreur sautez dans la couleur dressez la tête bon heur bon heur santé j’arrête atelier de poésie du 25 novembre 2015 |