Expansions

Extrait de Balzac dans “Le père Goriot”

Il existe quelque chose de plus épouvantable que ne l’est l’abandon du père par ses deux filles qui le voudraient mort. C’est la rivalité  des deux sœurs entre elles. La belle madame Delphine de Nucingen, femme d’un homme d’argent, meurt de chagrin ; la jalousie la dévore, elle est à cent lieux de sa sœur ; sa sœur n’est plus sa sœur ; ces deux femmes se renient entre elles comme elles renient leur père.

Réécriture du  texte avec expansions

Il existe quelque chose d’encore plus épouvantable que ne l’est le cruel abandon du père par ses deux filles ingrates qui vont jusqu’à le vouloir mort. C’est la folle rivalité des deux sœurs entre elles. La belle et noble madame Delphine de Nucingen, qui elle-même pourrait être enviée par d’autres, femme d’un homme d’argent à la fortune imposante, meurt littéralement de chagrin. L’indigne jalousie dévore cette personne cupide de manière absurde. Elle est à cent lieux de sa sœur, s’éloignant d’elle encore et encore pour de terribles et injustes raisons. Sa sœur n’est même plus sa sœur, elle est comme une étrangère. Ces deux femmes se renient entre elles de la même manière qu’elle renient leur pauvre père.

novembre 2017