Le serpent laisse des traces
Sur le sable de la plage
Exhalent les senteurs marines
Penchent les toitures givrées
Approche la tempête
Attrapée dans la folle farandole
Mais sauvée par l’averse
Le vent passe
Par ma poche gauche
Champignons des prés
Les voici marinés
Dans les couleurs de l’été
Café au réveil
Alors belle voix
La nuit sur le toit
Grains de poussière
Dessèchent le sol
Dans le vent d’automne
12 octobre 2016