Si j’étais un volcan, je serais née des entrailles de la terre. Au plus profond bouillonne une matière incandescente, source de vie. Parfois, poussée par sa force, la croûte terrestre se fend et elle s’engouffre dans cette ouverture, la propulsant vers le ciel. Je serais née de ce jaillissement. Au moment de ma naissance, je sèmerais la mort autour de moi. Je cracherais la lave qui coulerait le long de mes pentes, brûlant tout sur mon passage.
Si j’étais un volcan, je serais ensuite bénie des hommes. En refroidissant, mes projections seraient devenues des roches volcaniques. Les hommes les utiliseraient pour construire des ponts, des maisons, des cathédrales…
Si j’étais un volcan, je porterais un nom célèbre chargé d’histoire comme le Vésuve à Pompéi.
Si j’étais un volcan, on pourrait voir un cratère ou un dôme sur mon sommet. Si c’était un cratère, peut-être qu’un lac magnifique et profond y serait installé comme dans le Gour de Tazenat, en Auvergne.
Si j’étais un volcan, je serais peut-être éteinte ou seulement endormie. Alors, un beau jour, je pourrais retrouver toute ma puissance !
5 novembre 2018