L’été de mes huit ans, mon frère et moi avons décidé d’écrire un livre. C’était l’histoire d’un petit indien, Jim, et de son cheval, Nénesse. Nous avons écrit la première aventure à deux puis mon frère s’est chargé des illustrations alors que je créais le texte. Mais après trois aventures, notre œuvre a été abandonnée!…
Au cours de ma vie professionnelle, surtout à partir du moment où je me suis chargée de la direction de l’école, j’ai eu de nombreuses raisons d’écrire et je me suis rendue compte que je le faisais toujours avec plaisir, corrigeant plusieurs fois mes textes pour trouver le mot ou la phrase les plus justes.
En classe de français, j’ai conduit plusieurs projets d’écriture qui m’ont enthousiasmés : un roman photo, un conte de Noël, un roman de voyage qui se passait en Chine, deux nouvelles historiques ( antiquité et Révolution française) qui sont devenus un opéra, un documentaire sur les pirates, des poésies…
C’est avec la cessation de mon activité que je me suis lancée dans des projets personnels : autobiographie à Vichy, reprise des cahiers de mon grand-oncle qu’il avait rédigés tout au long de sa vie, un atelier d’écriture de nouvelles qui a eu lieu trois fois à Chartres, j’ai découvert un superbe atelier de poésie que je fréquente très régulièrement et depuis l’an dernier, l’atelier d’écriture de l’UCTL.
J’aime produire des textes courts que je peux retravailler. J’aime les relire, parfois les faire lire à d’autres. Écrire en atelier me permet de travailler régulièrement, d’être guidée, d’échanger avec d’autres personnes qui ont la même passion.
Le fait d’écrire moi-même, sans prétention de qualité, me rend plus sensible à la bonne littérature et à la poésie.
Lire, écrire, échanger sur la lecture et l’écriture : c’est un cercle vertueux.
30 janvier 2019